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La ville est le champ d’action de nos vies, déliées de la nature, rythmées par un quotidien mécanique, loin du silence. 
Les variations et les nuances inhérentes à la nature se perdent dans les nuits sans étoiles, éblouies par les lampadaires, les fleurs sans odeur et les rues sans bocages.


Et pourtant, la ville échappe à toute forme définitive de représentation. Impermanente, mouvante, elle est le terrain fertile de toutes les contradictions. L’herbe sauvage poussant dans le sillage d’un mur bétonné. L’individu annihilé par la foule grouillante.
La richesse de la diversité humaine, absente des campagnes.
L’immeuble Haussmannien beau et calfeutré, froid et impénétrable. La tour pâle et morose, chaude et conviviale.


De ces espaces urbains, pluralité d’un tout, les frontières se redéfinissent sans cesse.

Les matières brutes, de métal, de pierre et de béton se révèlent instables et fragiles. Construites et déconstruites, à l’image de nos corps et de nos propres vies.
La ville est un corps ordinaire, résolument poétique.

 

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